Aujourd’hui, on accueille l’auteure de « Aramis » et pleins d’autres sur le blog pour une petite interview ! Hâte d’en découvrir plus sur l’auteure ? 🤪
ça se passe par là !!
Salut Stéphanie Creusot et si tu te présentais un petit peu ?
Hello. Moi, c’est Stéphanie. A la base, je suis technicienne pharmacologue dans l’industrie pharmaceutique. Ce qui n’est absolument pas littéraire, on est d’accord. Mais j’ai toujours adoré lire, j’ai commencé à écrire au lycée, et mon premier roman, Aramis, a été publié en 2017. Là, fin février, mon n°3 est sorti, et je ne compte pas m’arrêter là.
Quels sont tes ouvrages?
A ce jour, j’ai publié 3 romans fantasy : Aramis, Initiée, et Les Chroniques de Dunholm qui vient tout juste de sortir. Ce sont 3 one-shot qui ont tous un style différent (Dark fantasy, low fantasy, et inspirations celtiques pour le dernier)
Comment t’est venue l’envie d’écrire ?
Grâce à une amie que j’ai rencontré au lycée. Elle écrivait beaucoup. Moi, j’avais plein d’histoires dans la tête, mais je ne me sentais pas capable d’en faire quelque chose. Elle m’a poussée à essayer. Depuis, je n’ai jamais arrêté.
Depuis quand écris-tu ?
Je crois que ça devait être en 2003. C’est loin, le lycée !
D’où te viennent tes idées ? Ton inspiration?
D’un tas de trucs très différents. Ça peut être d’un livre, d’un film ou d’une série télé, d’une comédie musicale, d’une expo. Il y a aussi des idées dont j’ai l’impression qu’elles sortent de nulle part. Elles débarquent un beau jour, et je ne sais pas forcément ce qui a pu les inspirer, mais elles sont belles et bien là, et parfois, ça donne un roman.
Comment l’histoire « Aramis » est-elle née ?
Aramis fait justement partie de ces idées sorties de nulle part. J’avoue que ne sais pas comment j’ai pu l’avoir. A l’époque, je n’avais pas encore l’idée de publier. J’écrivais juste pour moi. C’était une période de ma vie où j’étais assez mal dans ma peau. Je pense que ça a beaucoup joué sur l’ambiance et le caractère de certains personnages. L’écriture constituant une forme d’exutoire, j’ai conçu une intrigue assez sombre et plutôt violente en accord avec tout ça. Mais j’essayais aussi d’écrire quelque chose de différent de ce qui se faisait, de casser un peu les codes.
Pourquoi as-tu finalement décidé de te lancer dans l’autoédition ?
Pour Aramis, je voulais déjà savoir si ce que j’écrivais pouvait trouver un public, si ça pouvait plaire. J’en ai discuté avec un autre auteur autoédité, et j’ai choisi cette voie parce que ça me paraissait tout à fait adapté. J’ai continué avec initiée, mais pour Dunholm, j’ai quand même décidé d’envoyer le texte à des maisons d’éditions. Mais je ne suis pas très patiente, et les délais de réponse sont souvent long, voire très longs, quand on veut bien vous répondre… J’ai discuté avec d’autres auteurs, et finalement, l’autoédition correspond mieux à mon profil. J’y trouve plus de liberté. Je m’y suis donc installé.
As-tu d’autres projets d’écriture ?
Oui ! Après une pause assez longue pour raisons professionnelles, j’ai repris l’écriture récemment. Et puis j’ai exhumé un manuscrit qui remonte à 3-4 ans et que j’avais finalement décidé de ne pas publier. Il est actuellement entre les mains d’une de mes correctrices, et si elle me dit qu’il en vaut la peine, alors ce sera le prochain publié.
Quel est ton moment favori pour écrire ? Ton endroit ?
Je n’ai aucun moment où endroit préféré, ça dépend de l’humeur du moment. En général, j’écris plutôt le week-end, parce que mes journées de travail sont assez longues, et parfois le soir, chez moi. Mais avec la fatigue, si je ne le sens pas, je n’écris pas. Je ne suis pas très régulière du coup. J’essaye d’emmener mon manuscrit avec moi systématiquement, on ne sait jamais (oui, j’écris toujours mon premier jet sur papier, les claviers me coupent l’inspiration).
L’endroit le plus insolite où tu as eu de l’inspiration ?
Au travail, je dirais. Un jour où il faisait beau, la fenêtre était ouverte, il y avait un petit courant d’air et des oiseaux qui chantaient. C’est là que j’ai eu le déclic pour Dunholm. Et pour ceux qui se posent la question : non, je n’étais pas en train de rêvasser pendant une réunion !!!
Mis à part tes romans, as-tu d’autres passions ?
J’adore lire ! Comme j’ai de longs trajets en transports en commun, je lis facilement 2 livres par semaine. Je passe la plupart de mes week-ends à visiter des musées, des expos ou des monuments, et je pratique le modern’jazz depuis 4 ans.
Tes auteurs préférés ?
Pierre Pevel et Robin Hobb pour la fantasy. J’aime aussi beaucoup Mireille Calmel, et je suis une grande fan du Dracula de Bram Stocker.
Etre auteur pour toi, c’est quoi ?
C’est essayé d’embarquer les lecteurs dans son monde, les faire voyager à travers ce qu’on écrit, et les sortir de leur quotidien le temps de quelques pages. C’est ce que j’apprécie en temps que lectrice, et que j’essaye de faire en temps qu’autrice.
Que conseillerais-tu à une personne qui souhaite se lancer dans l’écriture ?
S’accrocher. Ce n’est pas facile de se faire une place. Il y a un côté commercial auquel on n’est pas forcément préparé. Il faut démarcher les libraires, chercher des séances de dédicaces, des salons. Ça prend beaucoup de temps, et il ne faut pas se laisser abattre par les refus. Mais la récompense en vaut la peine, quand tu rencontres des lecteurs qui te disent qu’ils aiment ce que tu fais.
Pour terminer, as-tu un scoop à nous dévoiler pour tes prochaines actualités ? Un petit mot à faire passer à tes lecteurs/lectrices ?
Selon le retour de ma correctrice, il se pourrait que « n°4 » soit sur les rails. Dans celui-ci, j’explore quelque chose de nouveau pour moi : la romance. Alors affaire à suivre !
Merci Stéphanie pour toutes ces réponses ! Fan de fantasy, foncez découvrir ses univers ! 😁
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