
Aujourd’hui, on accueille l’auteure de « Homo Vampiris » et « Le monde de Galatia » sur le blog pour une petite interview ! Hâte d’en découvrir plus sur l’auteure de ces deux aventures ? 🤪
ça se passe par là !!
Salut Marie Rozsa et si tu te présentais un petit peu ?
Oui, avec plaisir ! J’ai 31 ans, je suis une auteure auto-éditée positive et pleine d’humour, je crois d’ailleurs que ça se ressent dans mes histoires :D. Je suis mariée avec un super prince charmant et j’ai une petite princesse dresseuse de licornes et de dragons. On peut dire que je me perds souvent dans mes mondes et je crois que j’ai transmis cela à ma fille, oups !
Quels sont tes ouvrages?
Disons que la liste commence à s’allonger ! Tout d’abord, j’ai sorti « Homo Vampiris : Le jour où tout commença », le premier tome d’une trilogie bit-lit que je suis en train de terminer. Ensuite, il y a eu « Les reflets de Rosaline », c’est un roman différent, avec plusieurs légendes revisitées. J’y ai mélangé un peu de policier, un peu de réalité, un peu de poésie, beaucoup de fantasy et un soupçon de romance.
Plus récemment, j’ai publié « Le monde de Galatia – tome 1 Nochtadh » qui est le premier tome d’une duologie. Celui-ci est un roman de fantasy, je vous fais voyager dans un monde complètement différent.
Enfin, j’ai également auto-édité des livres pour enfants en collaboration avec une illustratrice, Barbara Pueller 😊 Il s’agit également de fantasy mais pour les petits ^^ Ici, nous avons cherché à les faire rêver, tout en parlant de certains sujets pas toujours faciles à aborder (l’amitié, les numéros d’urgence). Apprendre est toujours plus sympa quand on s’amuse !
Comment t’est venue l’envie d’écrire ?
J’ai décidé de prendre les choses en main lorsque la fin d’un livre de la collection Chair de poule ne m’avait pas convaincue. J’ai adoré cette collection, même si je ne pense pas avoir tout lu.
Depuis quand écris-tu ?
Depuis le collège à peu près, donc ça commence à faire pas mal d’années. Mais je trouve que publier ses textes apporte une nouvelle perspective à sa façon d’écrire.
D’où te viennent tes idées ? Ton inspiration?
Très bonne question ! En fait, d’un peu tout. D’un détail du quotidien, d’un rêve, d’une légende, d’un fait divers, de livres et de films. Lorsque j’écris, je mélange pas mal d’éléments réels et imaginaires pour créer des histoires qui me sont propres.
Comment l’histoire « Homo Vampiris » est-elle née ?
À la base, il s’agissait d’une histoire pour moi-même, une nouvelle dans laquelle j’avançais petit à petit en explorant l’idée de confronter deux sociétés évoluées distinctes avec leurs strates et leurs structures différentes. Le livre de Noah Yuval Harari « Homo Sapiens- Une brève histoire de l’humanité » a soulevé ou mis en relief des questionnements qui ont nourri cette histoire. Mais ça, c’est quand on regarde en profondeur, car en surface, je m’amusais à écrire une aventure bit-lit pleine d’humour. Et puis cette nouvelle a grandi et est devenue un roman court. Le choix du roman court est totalement assumé, je souhaitais proposer une histoire percutante, intéressante, drôle et qui se lit vite. Dans notre société où on court après le temps, notamment pour lire, ça me semblait assez pertinent.
Tu as depuis publié une toute autre histoire. Peux-tu nous parler de « Le monde de Galatia » ?
Oui avec joie ! Il s’agit du premier roman long que j’ai écrit (et du troisième publié). Ce manuscrit m’a suivi durant mon adolescence et ma vie de jeune adulte, il a subi des arrêts, des transformations et au final des corrections pour enfin arriver entre les mains des lecteurs. J’ai adoré créer le monde de Galatia qui possède beaucoup de références à la culture celte et un petit hommage aux irlandais. J’ai apprécié prendre le temps avec mes personnages, leur imaginer un passé, une histoire, des blessures, tout en intégrant des principes qui me tiennent à cœur : la tolérance, la résilience, l’amitié et l’amour bien sûr ! J’aime ce monde, je m’y sens toujours bien, car il est tout en contraste. On ne croise pas de petite fée toute mignonne ni des bisounours, mais bien d’autres créatures complètement inventées ou revisitées, ainsi que des créatures plus dangereuses (diaboliques ou pas), comme dans notre propre nature. J’ai tellement hâte d’écrire le tome 2 !
Pourquoi as-tu décidé de te lancer dans l’autoédition ?
Un concours de circonstances et une détermination à toute épreuve. Il y a quelques années maintenant, j’ai dû arrêter mon travail et prendre une longue période de repos en raison de problèmes de santé. Suite à ça, il fallait que je trouve le moyen d’avancer, de tourner une page pour ouvrir un nouveau chapitre. Parce que la vie est trop courte, trop semée d’embûches douloureuses pour sacrifier ses rêves. L’autoédition m’a permis de faire un grand pas en avant, même si cela demande beaucoup de travail. J’adore chaque chose que je découvre et j’en apprends tous les jours.
As-tu d’autres projets d’écriture ?
Toujours plus chaque jour ! Comme beaucoup d’écrivains, j’en ai plein la tête et les carnets. Certains sont prévus, comme la suite de Galatia, le dernier tome de Homo Vampiris, un thriller qui me trotte dans la tête, un roman plus personnel mais qui mêlerait aussi un peu de fantasy, et peut-être un spin off des reflets de Rosaline car je voulais faire parler Vincent, l’un des personnages secondaires. Et je veux continuer d’écrire pour les enfants aussi, j’adore ! J’aime me lancer des défis, explorer de nouvelles pistes, alors les projets, ce n’est pas ce qui manque !
Quel est ton moment favori pour écrire ? Ton endroit ?
Le matin, très tôt ! Ou la nuit. Mais écrire sur mon lit sous un rayon de soleil me plait beaucoup aussi. En fait, comme mes histoires, cela change régulièrement en fonction de ce dont j’ai besoin. En général, j’écris tout de même à un bureau, sur mon lit, ou quand je le peux, dans un salon de thé.
L’endroit le plus insolite où tu as eu de l’inspiration ?
Haha, je n’ai pas en tête tous les lieux où j’ai de l’inspiration car ça vient vraiment partout… Donc je dirais en voiture, en forêt, au sommet d’une colline, sur les toilettes, dans mon lit, dans le bus.
Mis à part tes romans, as-tu d’autres passions ?
L’écriture et la lecture sont les deux grandes passions de ma vie. Mais j’aime beaucoup faire des choses de mes mains. Je fais un peu de couture, je bricole des petites décorations avec ma fille, je cuisine, ce genre de choses. J’aime aussi beaucoup découvrir d’autres cultures et je suis attirée par les étoiles. Mais j’avoue consacrer peu de temps à ces deux derniers centres d’intérêt pour le moment, à part quand ma fille me réclame des vidéos sur l’espace (oui elle n’a que six ans) XD.
Tes auteurs préférés ?
J’ai une grande admiration pour Roxane Dambre et Sophie Jomain et plus récemment j’ai découvert la plume de Chani Brooks. En auteures anglophones, j’ai beaucoup apprécié les histoires de Patricia Briggs et Nalini Singh.
Etre auteur pour toi, c’est quoi ?
J’ai envie de te dire que pour moi être auteur, c’est être curieux, c’est être connecté à la sensibilité du monde, c’est être observateur silencieux (ou pas), et c’est aussi être peintre. J’ai souvent l’impression de peindre un tableau quand j’écris. D’abord le premier jet c’est l’ossature, le croquis qui esquisse l’histoire, et puis ensuite on y met de la couleur. Et enfin, on doit souvent remettre des petites touches de-ci de-là.
Être auteur, c’est raconter des histoires, des émotions, dessiner des univers différents, qu’ils soient imaginaires ou pas.
L’auto-édition rajoute d’autres tâches bien sûr que l’écriture. Donc c’est aussi savoir porter plusieurs casquettes et s’adapter.
Que conseillerais-tu à une personne qui souhaite se lancer dans l’écriture ?
Foncez ! D’une part, l’écriture en tant que telle est accessible à tous. Elle transcende les frontières économiques, politiques, sociales, culturelles, et surtout elle est libératrice. Ensuite, si vous souhaitez publier vos écrits, que ce soit en auto-édition ou en ME, cela demande un engagement supplémentaire, car les deux demandent de la persévérance. Ne lâchez rien, avancez vers vos rêves, ils en valent la peine et vous en valez la peine.
Pour terminer, as-tu un scoop à nous dévoiler pour tes prochaines actualités ? Un petit mot à faire passer à tes lecteurs/lectrices ?
Je suis une auteure un peu sadique ? haha, je ne sais pas si c’est un scoop pour ceux qui ont lu Homo Vampiris, à vrai dire… Homo Vampiris tome 2 va sortir au moment où j’écris ces lignes, du coup la prochaine sortie sera Homo Vampiris tome 3. Je suis assez satisfaite du déroulé de ce premier jet et je vous dirais seulement que cette fois j’ai exploré un peu le côté obscur de la force :p À tous les fans de Hank (le grand méchant loup de l’histoire), il sera mis à l’honneur dans ce tome.
Un grand mot : merci de me lire et de me faire vos retours, c’est adorable. Un message à un auteur, que ce soit sur les sites ou en privé, ça touche énormément, car publier des romans est un sacré challenge. Voir que mes mots vous ont atteint me fait très plaisir, c’est un peu l’objectif pour moi. Arriver à vous toucher, à vous parler au travers de mes livres.
Merci Marie Rozsa pour toutes ces réponses ! Je suis impatiente de lire la suite de Homo Vampiris ! 😁 Pas vous ? 🤪
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