
Titre : Le cid
Tome : one-shot
Auteur : Pierre Corneille
Nombre de pages : 108
Maison d’édition : Pocket
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Résumé :
Rodrigue et Chimène sont sur le point de se marier mais une grave querelle oppose leurs pères : à la suite d’une rivalité, le Comte, père de Chimène, gifle don Diègue, père de Rodrigue. L’affront ne peut être réparé que par la mort du Comte, mais don Diègue, trop vieux, remet son épée à Rodrigue pour venger son honneur. Rodrigue doit alors faire face à un douloureux dilemme : perdre Chimène ou son honneur. Que fera Rodrigue ?
Avis :
Pierre Corneille est l’auteur dramatique par excellence ! 😁 Pourtant, 《Le Cid》 s’inscrit dans le tragico-comique ! Le Cid à connu un énorme succès à sa sortie et en le lisant je me suis rapidement rendue compte que, aujourd’hui encore, il inspire de nombreux discours ! Des phrases clés ont été reprises par de nombreux réalisateurs, auteur ou des politiciens, notamment la phrase « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » qui m’a rappeler la comédie musicale « Mozart l’opéra rock » de Kamel Ouali. 😅

Concernant l’oeuvre en elle-même, j’ai plutôt bien aimé ma lecture 😊 Pour ceux qui ne connaisse pas la trame, dans le Cid on suit les aventures de Rodrigue qui pour laver l’affront qui a été fait à son père se voit dans l’obligation de tuer le père de celle qu’il aime plus que tout. L’honneur et le devoir exigent qu’il laisse ses sentiments de côté et c’est ce qu’il fait au risque de s’attirer les foudres de Chimène, celle qu’il aime. Celle-ci ira, malgré le fait qu’elle l’aime en retour, réclamé sa tête au roi. L’honneur et le devoir envers son père l’y oblige. A cela s’en suit donc un drame romanesque où les sentiments finissent par l’emporter sur les convenances et les loi.
Résumé ainsi, on pourrait croire que cette histoire se termine mal. Pourtant, ce n’est pas du tout le cas ! 😉 Jusque-là fin de ma lectures j’ai cru que le côté tragique allait l’emporter que le comique, puisque cette situation reste quand même comique puisque c’est un petit affront de rien du tout qui a entraîné toute cette galère pour les deux jeunes ! Mais finalement, ça c’est plutôt bien fini !
Ce qui m’a le plus touché dans cette oeuvre ce sont les sentiments contradictoire dans lesquelles Chimène est plonger à la mort de son père. Elle aime Rodrigue mais celui-ci vient de lui arracher un être cher.. elle ne peut donc pas être avec lui sans mettre sa conscience en péril.. pas facile à concilier niveau conscience ! Que décider dans un tel cas ? Préférer l’amour ou la vengeance d’un parent ? Cette question est abordé jusqu’à la fin de la pièce qui montre que Chimène lutte contre son amour afin d’honorer la mémoire de son père.
Autre chose qui m’a beaucoup plu dans ma lecture, c’est le comportement de Rodrigue. Le pauvre se voit contraint de s’attirer la haine de celle qu’il souhaitait épousé 😖 Et il le fait tout en étant prés à assumer les conséquences de son acte. C’est un personnage assez humble qui n’est guidé dans ses actes que par l’amour. L’amour d’un père, l’amour de sa patrie et l’amour qu’il ressent pour Chimène. Et c’est ce dernier qui va le pousser à offrir sa tête à son amante ! Le jeune homme préfère mourir de la main de Chimène plutôt que de vivre avec sa haine et en sachant l’avoir déshonoré ! J’ai trouvé ce sentiment assez noble même si à notre époque, c’est plutôt agaçant de voir ce que la stupidité des deux parents à pu causer comme dégâts aux deux enfants !
Mais bon, lire des œuvres tels que le Cid implique de se mettre un peu en condition, d’oublier nos habitude et notre époque pour nous plonger dans une époque dans laquelle l’honneur comptait avant tout ! Lire cette oeuvre entre deux romans actuels est assez perturbant puisqu’on n’a pas la même approche des choses 😂 Néanmoins, cette oeuvre est intéressante à lire !
Note finale : ❄❄❄/5❄